10 Octobre 2012
En ce mardi 9 octobre il faisait froid à Sofia. Mais nos 8 courageux randonneurs et randonneuses ne se sont pas découragés
pour autant et après 83 kms et 1h30 de route plus tard ils(elles) étaient au pied du télésiège de Panichishte à 1610m qui les a emmené en 25 mn à 2100m. Une montée très sérieuse dès le départ
surtout pénible à cause d'un vent violent et froid qui nous a obligé à mettre doudounes, bonnets et même gants. Mais les paysages majestueux en valaient la peine et puis ça nous évitait de trop
transpirer !
Au fur et à mesure on découvrait, l'un après l'autre, les lacs dans
toute leur splendeur. Mais pour découvrir un panorama plus étendu encore, il a fallu se hisser jusqu'à 2550m et profiter d'une vue imprenable sur la chaine du balkan tout en admirant une grande
partie des lacs en contrebas. Mais le temps était compté et il a fallu s'arracher à notre admiration et penser à notre pause casse croute sur les bords du lac nommé "le rein" (babreka) avant de
redescendre en direction du télésiège tout en profitant de la vue de trilistnika (3 feuilles) et ribno ezero (lac aux poissons). Toujours amateur de raccourcis, le groupe s'est un peu dispersé
mais arrivés près du télésiège nous étions à nouveau au grand complet !
Les participants commentent la rando:
Après une montée étonnamment silencieuse dans la forêt, le lift nous a déposés en douceur au départ de notre itinéraire. D’entrée de jeu, il a fallu affronter un bon dénivelé, le vent et le froid, l’altitude,… mais tout de même ce n’était pas l’Everest ! Le soleil mettait en valeur les eaux profondes de « babreka » (le rein), la pupille de « okoto » (l’œil), les eaux cristallines prêtes à geler de « salzata »(la larme), la grande étendue turquoise de « bliznaka »(le jumeau), les 3 feuilles arrondies de « trilistnika » (le trèfle), le clapotis des eaux scintillantes de « ribnoto » (le poissonneux) et enfin « sedmoto ezero »(le 7eme lac) dans son nid de verdure.
Que du bonheur ! Juste un peu d’inquiétude quand 3 d’entre nous sont passés devant et ont joué les brebis égarées. Mais tout est rentré dans l’ordre pour revenir à temps vers le lift.
Au retour dans la voiture, j’ai eu soudain l’impression d’avoir une passagère de moins,…mais non,…elle dormait ! Je pense qu’aucun de nous mardi soir n’a eu besoin d’être bercé pour s’endormir. Merci à vous pour cette merveilleuse journée.
Lucile C.