25 Mars 2011
Jeudi 17 mars, nous étions nombreuses à vouloir (re)découvrir le magnifique musée des icônes qui se trouve dans la crypte de la cathédrale Alexandre Nevski.
les visiteuses
sans auréole, et pourtant !
Grâce à Adriana, notre guide très interessante, nous avons pu approfondir notre connaissance des icônes bulgares, des écoles, des courants et des styles. Tout un programme absoument passionnant !
Voici Saint Nicolas,
l'Icône la plus ancienne du musée (12e-13e siècle).
Tout autour de l'image du Saint, on devine les scènes effacées de sa vie.
Les yeux dans les yeux... lecture très intéressante
des différents styles et techniques.
L' Iconostase est le nom donné à la cloison qui sépare le lieu où se tient le clergé, du reste de l'église. Elle cache les religieux des regards de
l'assemblée pour présenter à leur place des icônes. Celles-ci répondent à une hiérarchie bien précise.
Ici, à droite de la porte, on reconnaît Jésus
la Vierge Marie est à sa gauche.
A sa gauche, il y a ensuite le saint porteur de l'église où se trouve l'iconostase en question. Il s'agit ici Saint-Jean Baptiste
Parmi les différentes Vierge à l'Enfant exposées, nous avons été enchantées par cette Vierge à la Rose de 1703, toute d'or parée
:
Vierge à la Rose (1703) >
La rose est utilisée pour symboliser la Vierge.
Comment reconnaitre le martyre de Saint-Jean Baptiste ?
Tout simplement parce qu'il tient sa tête dans ses mains
(ce qui ne veut pas nécessairement dire qu'il a été décapité, évidemment ! Ah cette lecture des symboles, c'est d'une logique !)
< Saint-Jean Baptiste, première moitié du 19e siècle.
Etonnant,
ce Christ dont on a découvert
trois couches superposées >
Des Vierge à l'Enfant, un Saint-Jean Baptiste, des Jésus, des apôtres,
des tourbillons d'or et de pigments...
Merci Adriana pour ce voyage dans les siècles !