18 Mars 2011
En piste, Mesdames !Pour cette première randonnée raquettes de l'année, le point de départ était Aleko. Ce mardi-là, le ciel gris n'avait absolument rien d'intimidant pour la
joyeuse troupe de randonneuses prêtes à s'aventurer sur le Vitosha, avec Lucile en tête.
Quelques ajustements au départ : bâtons, raquettes, gants... Au fait, savez-vous comment marcher avec des raquettes ? Venez vivre ça la prochaine fois !
Aurions-nous assez de neige pour pouvoir continuer encore longtemps ?
Il y avait de quoi s'interroger en effet.
Puis, très vite, le plaisir l'a emporté et nous avons vécu des instants uniques, beaux, majestueux, magiques presque.
On s'entraide quand on se casse la margoulette.... on s'amuse dans l'infiniment blanc et on habille aussi le silence de l'endroit des dernières anecdotes du jour.
Par endroits, les éclats de rire dégringolent en cascade ; n'est-ce pas là une belle façon de prévenir l'équipée qu'il faut attendre quelques instants avant de reprendre l'avancée sur le sentier de neige ? C'est que se relever est tout un art !
Le panorama est somptueux, le bruit de la neige qui s'enfonce légèrement sous nos pas, fabuleux.
A nous la vaste plaine pour partir à la rencontre du ciel et de la terre, qui, là-haut, s'envoyaient des éclats de rire ensoleillés sur la ligne de l'horizon, la belle funambule qui toujours s'enfuit le coeur léger chaque fois que l'on pense se rapprocher d'elle !
Bien sûr, une petite pause café après une bonne heure de raquettes à neige n'était pas de refus, surtout que les bottes commençaient à être trempées !
Et c'est reparti pour un tour ; photo souvenir, please !Une petite pause, ça regonfle à bloc. C'est là où on peut constater que l'on a acquis un peu plus d'assurance sur nos raquettes. Nos pas, d'abord entravés par
les raquettes, s'allongeaint plus facilement.
Et puis, dans ce paysage digne du Royaume de la Reine des Neiges, le vent s'est levé et a ramené en quelques souffles de gros nuages gris. Quel effronté : il a caché le soleil et nous a rappelé que l'hiver était toujours d'actualité.
A vos chapeaux, vestes et gants, vite, ça souffle !
Il faisait de plus en plus froid, et le déjeuner à la bonne franquette fut consommé -à l'abri du vent !- en moins de temps qu'on aurait pu l'espérer.
Nous étions toutes frigorifiées et bien contentes de reprendre la route du retour, mais nous étions aussi heureuses d'avoir pu vivre cette échappée
blanche avec autant de joie et de plaisirs partagés !Sofia la Sage s'étendait devant nous : étrange sentiment de liberté vivifiante.
A bâton gauche, la vallée et ses collines se devinent et se redessinent en petites touches ombrées dans les trouées de brume bleutée.
Sur le plateau, les poteaux indicateurs de noir et de jaune parés, sont aussi des poteaux siffleurs à leurs heures, selon que le vent vient s'enrouler autour d'eux...
Merci Lucille pour avoir organisé cette belle randonnée et pour nous avoir si bien guidé sur le manteau encore épais du Mont Vitosha !